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Cours photo numérique
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Le moment de prendre vos photographies est arrivé. Partez sur de bonnes
bases : réalisez de bons réglages et adaptez vous à toutes les
situations qui se présentent à vous.
Effectuer les bons réglages
Une photographie réussie est rarement le fruit du hasard. Voici les principaux réglages qu’il vous faut maîtriser, quelle que soit la photographie.
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Résolution et taille de l’image
C’est la sortie imprimée qui doit déterminer la taille et la résolution de l’image. Ces deux notions sont intimement liées. Normalement, vous ne devriez pas prendre une photographie sans avoir déterminé à l’avance le format de l’épreuve.
Pour obtenir une photographie de bonne qualité, l’idéal est d’appliquer une résolution de 300 pixels / pouce (ppi) ou plus. C’est la résolution de référence, en matière de tirage sur papier photographique, en tirage sur imprimante, ou en offset, si vous confiez vos travaux à un imprimeur. Il est toutefois possible d’obtenir des photographies correctes dans des résolutions inférieures, voisines de 240 pixels / pouce pour les petits tirages. Les plus grands, qui sont généralement observés de plus loin, supportent des résolutions plus basses.
Pour éviter d'avoir à recadrer votre photographie sur votre logiciel de retouches d’images, définissez une taille de fichier de la dimension du tirage papier final.
Recadrage
Sur un logiciel de traitement d’images, tel que Photoshop, le recadrage consiste à sélectionner une partie (rectangulaire ou carrée) de la photographie et à supprimer le reste (comme si vous découpiez avec des ciseaux la zone de la photographie qui vous intéresse). Cette technique permet d’améliorer la composition mais elle diminue la résolution, si la taille initiale de l’image est conservée, d’où l’intérêt de disposer d’une résolution élevée au départ.
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Voici quelques tailles d’images indicatives et leurs correspondances en pixels, dans une résolution adaptée au tirage photo. La dernière colonne fait apparaître le nombre total de pixels dont doit disposer le capteur pour acquérir l’image.
A6 : 10,5 X 14,8 cm
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960 X 1 280 pixels |
1 228 800 pixels au total |
A5 : 14,8 X 21 cm |
1 200 X 1 600 pixels
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1 920 000 pixels au total |
A4 : 21 X 29,7 cm |
1 530 X 2 048 pixels |
3 133 440 pixels au total |
A3 : 29,7 cm X 42 cm
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1 700 X 2 780 pixels
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4 726 000 pixels au total |
A2 : 42 X 59,4 cm |
1 920 X 2 560 pixels
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4 915 200 pixels au total |
Ces tailles sont données à titre indicatif. N’oubliez pas que l’image pourra toujours être agrandie, au prix d’une résolution plus faible. Ainsi, une image de 20 cm de large avec une résolution de 200 pixels / pouce passera en 100 pixels / pouce si elle est agrandie à 40 cm de large, sans être ré-échantillonnée.
Format d’enregistrement des images
Une fois la taille et la résolution de l’image déterminées, il vous faut indiquer à l’appareil un format d’enregistrement des images. Vous devrez choisir entre la qualité et la quantité des images enregistrées sur la carte mémoire.
L’idéal est, bien entendu, de toujours utiliser le format tiff (qui ne provoque aucune perte de données). Mais ce format n’est pas proposé par tous les appareils. Le meilleur compromis se trouve certainement être le format jpeg, avec un faible taux de compression des données : les fichiers générés utilisent une place limitée et la qualité des images est très correcte.
Lorsqu’une photographie est enregistrée au format jpeg, les pixels ne sont plus mémorisés un à un mais en blocs (de 9 sur 9 pixels, par exemple). Plus le taux de compression est important, plus les blocs sont gros, plus la taille du fichier et la qualité de l’image diminuent.
Combien d’images puis-je enregistrer sur ma carte mémoire ?
Ce nombre dépend, bien entendu, de la taille des images, du format d’enregistrement et de la capacité de la carte. Le nombre de photographies enregistrables est en général de plusieurs centaines, en format jpeg).
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S’il est bien adapté à la prise de vue, le format jpeg ne doit pas être réutilisé si les photographies sont modifiées depuis un logiciel de retouche d’images. En effet, à chaque enregistrement, le fichier est recompressé donc dégradé. La bonne technique, si vous retouchez vos photographies sur votre ordinateur, consiste à enregistrer les images dans un format ne générant aucune perte de données, comme le format tiff ou encore psd (pour les utilisateurs de PhotoShop).
Formats natifs
Certains constructeurs proposent des formats d’enregistrement dont ils sont dépositaires. C’est le cas, par exemple, de Nikon (avec le format nef) ou de Kodak (avec le format Photo CD). Les fichiers générés doivent, dans ce cas, être ouverts au moyen d’un logiciel distribué par le constructeur puis enregistrés dans un format universel (tiff, par exemple) pour être exploitables par tous les logiciels de retouches d’images.
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 La première photographie est enregistrée au format tiff alors que la seconde est au format jpeg, avec un fort taux de compression - Photo numérique
Mesure de la lumière
La mesure de la lumière est effectuée par le posemètre, à chaque prise de vue. La valeur de cette mesure est utilisée par l’électronique de l’appareil (ou par le photographe, si ce dernier travaille en mode manuel) pour effectuer les réglages d’ouverture, de temps d’exposition, d’isométrie et éventuellement de flash.
Etalonnage du posemètre
Tous les posemètres sont étalonnés par rapport à un gris moyen (nommé « gris 18 % »). Ce gris correspond approximativement à la luminance de la peau d’un individu de race blanche. Lorsqu’un sujet est plus sombre ou plus clair que cette valeur, le posemètre commet une erreur d’appréciation puisqu’il considère que la lumière qui lui est renvoyée l’est par un objet qui absorbe une proportion de rayons lumineux différente de sa valeur étalon.
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Dans la majorité des cas, cette mesure est correcte (dans le cas contraire, la photographie est sous-exposée ou surexposée). La technologie numérique autorise quelques erreurs qui sont corrigeables par un traitement informatique de l’image à posteriori, car le capteur numérique offre une plus grande latitude d’exposition que le film argentique. Votre marge d’erreur est toutefois réduite. Aussi devez-vous toujours faire votre propre estimation de la répartition de la lumière sur la photographie que vous êtes en train de réaliser. La section « Correction d’exposition » de cette étape, traite des cas les plus courants susceptibles d’induire le posemètre en erreur.
Latitude d’exposition
Aptitude du capteur d’images à enregistrer une photographie exploitable, même en cas de sous-exposition ou de surexposition. On peut estimer que vous disposez d’une marge d’erreur d’environ 2,5 nombres f de diaphragme (voir définition à la section « Ouverture » dans cette étape) ou encore de 2,5 valeurs de temps d’exposition (voir section « Temps d’exposition » dans cette étape) en plus ou en moins, par rapport à l’exposition correcte. Au delà, la photographie présente des zones totalement noires ou blanches, dans lesquelles les détails sont irrémédiablement perdus. Si, par exemple, pour un temps d’exposition donné, l’ouverture du diaphragme doit être de f4 et que vous ouvrez à f8, bien que sous-exposée, votre photographie sera « rattrapable » sur un logiciel de traitement d’images.
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