|
Page 2 sur 3
Le soir
Le coucher du soleil donne à la luminosité des tonalités rouges orangées. Les détails s’estompent et la quantité de lumière diminue. Pensez à désactiver votre flash, si vous photographiez le coucher du soleil.
 Canal de la Marne au Rhin. Photographie effectuée en mai, à 20 heures 30 - Photo numérique
La couleur du ciel au coucher du soleil
La luminosité orangée des couchés de soleil, très prisée par de nombreux photographes, s’explique par le fait que les rayons lumineux traversent une plus grande couche atmosphérique, car la lumière est rasante. Le bleu et le vert étant plus sensibles à la réfraction, ces couleurs sont presque totalement absorbées par les infimes gouttelettes d’eau en suspension dans l’air et seule la lumière rouge nous parvient.
|
La nuit
A l’exception des nuits de pleine lune (ou d’aurores boréales), les lumières sont toutes artificielles (lampadaires, éclairages incandescents, bougies, feux de camps, etc.). Difficile, la photographie de nuit est un combat contre une obscurité omniprésente. Le flash, même puissant, ne vous sera utile que si le sujet est rapproché. Ne comptez pas sur lui pour vous aider à photographier votre ville et encore moins un feu d’artifice ! Un pied, permettant d’immobiliser l’appareil, est presque toujours indispensable (utilisez le retardateur pour éviter un bougé). La profondeur de champ sur les sujets très rapprochés est très réduite du fait de l’obligation de travailler presque toujours avec un diaphragme ouvert à fond. Le bruit est également inévitable puisque la prise de vue s’effectue avec des valeurs ISO maximales. Ici, les appareils haut de gamme débrayables en manuel feront la différence avec les autres.
Longtemps restée l’apanage des professionnels et des photographes avertis, la photographie de nuit ouvre aujourd’hui ses portes à l’amateur, grâce au traitement numérique de l’image sur ordinateur.
 Foire de Nancy, en mai, à 21 heures - Photo numérique Lumière artificielle
En lumière artificielle, sans flash, deux problèmes peuvent se poser à vous :
- le manque d’intensité lumineuse. Même si les conditions sont moins extrêmes que lors de photographies de nuit, la lumière manque souvent lorsque la photographie est prise en intérieur. Le diaphragme est très ouvert, réduisant la profondeur de champ et vous devez trouver un compromis entre le temps d’exposition (qui ne doit pas être trop long pour éviter un bougé) et le bruit (préférez ce dernier à un temps trop long car un bougé est irrattrapable) ;
 La faible lumière ambiante, sur cette photographie d’intérieur, a obligé le mode automatique à fixer le temps d’exposition à une seconde, alors que l’appareil était tenu à pleines mains : il n’en fallait pas plus pour rater cette photographie - Photo numérique
- le mélange des types de sources lumineuses. Aucune balance des blancs ne peut être parfaitement adaptée lorsque des couleurs de lumières différentes sont présentes (lampe à incandescence et néon, par exemple). La photographie présente donc une dominante de couleur. Ce problème est heureusement facile à traiter par logiciel.
|
